Que dire en lisant les sujets parus lors de la session de l'atelier virtuel d'écriture qui s'est terminé le 12 mars ? Que j'ai trouvé les textes certes inégaux mais intéressants, profonds, recherchés. J'en suis heureux, je tenais à vous le dire. Evidemment, un tel sujet devait susciter des textes sortis des tripes. Effectivement, comme on pouvait s'y attendre, on a eu des histoires réelles ou fictives de blessures profondes, de tendresse oubliée, de détresse, de violence enfouie, de chagrin refoulé...
Ce qui m'a plu dans cette session (moins fréquentée que les précédentes, pourtant, mais c'est vrai que c'est difficile de parler des relations avec son père), c'est que le style commence à prendre le pas sur le récit. C'est bien pour cela que je donne une contrainte, en plus du sujet : pour que vous laissiez votre plume s'évader une fois que la contrainte a été intégrée. La contrainte vous donne la direction, à vous d'imaginer ensuite. Quand on a son histoire en tête, il faut polir cette forme, ce premier jet, si cela ne vient pas tout seul. Et se dire qu'il y a mille et une façons de la raconter, cette histoire. La forme, c'est votre façon d'écrire : c'est elle qui doit s'imposer en fin de compte.
Il n'y a pas d'inquiétude à avoir, à ce stade. Les histoires, vous en aurez toujours. Il suffit d'ouvrir les yeux ou de rêver pour en inventer. Votre style ? Vous avez peur qu'il déçoive, qu'il suscite des moqueries, qu'il vous desserve ? Laissez-le juste s'affirmer. Il vous surprendra parfois. Mais si vous lui laissez la bride sur le cou, il ne vous décevra plus jamais.
Ce qui m'a plu dans cette session (moins fréquentée que les précédentes, pourtant, mais c'est vrai que c'est difficile de parler des relations avec son père), c'est que le style commence à prendre le pas sur le récit. C'est bien pour cela que je donne une contrainte, en plus du sujet : pour que vous laissiez votre plume s'évader une fois que la contrainte a été intégrée. La contrainte vous donne la direction, à vous d'imaginer ensuite. Quand on a son histoire en tête, il faut polir cette forme, ce premier jet, si cela ne vient pas tout seul. Et se dire qu'il y a mille et une façons de la raconter, cette histoire. La forme, c'est votre façon d'écrire : c'est elle qui doit s'imposer en fin de compte.
Il n'y a pas d'inquiétude à avoir, à ce stade. Les histoires, vous en aurez toujours. Il suffit d'ouvrir les yeux ou de rêver pour en inventer. Votre style ? Vous avez peur qu'il déçoive, qu'il suscite des moqueries, qu'il vous desserve ? Laissez-le juste s'affirmer. Il vous surprendra parfois. Mais si vous lui laissez la bride sur le cou, il ne vous décevra plus jamais.